Publié dans Société

Centre Akamasoa - Le père Pedro en voyage en Slovénie 

Publié le jeudi, 07 décembre 2023

" Comme l'amour est au-dessus de la loi, de toute loi et on ne sera jugé que pour l'amour". C'est à travers ces propos que le Père Pedro Opeka résume son voyage en Slovénie.

Comme à l’accoutumée, il effectue régulièrement un voyage à l'étranger en vue d’une levée de fonds pour le Centre Akamasoa. 

Après La Réunion dernièrement, il a visité le pays natal de ses parents, la Slovénie, pour quelques jours. 

Il a rencontré l’édition slovène d’Aleteia pour raconter ses parcours ainsi que le début de l'Akamasoa en 1989. 

" J’ai vu des centaines d’enfants se battre pour les ordures. J’étais sans voix. Je ne pouvais plus parler et je ne pouvais pas dormir la nuit. Vers minuit, je me suis agenouillé devant mon lit, j’ai levé les deux mains et j’ai supplié : Seigneur, aide-moi à faire quelque chose pour ces enfants” », raconte-t-il durant l'entrevue. 

Le Père Pedro a aussi profité de cette occasion pour présenter son nouvel ouvrage intitulé : « Résiste ». Selon lui, ce livre parle de la résistance à toutes les injustices, les oppressions de l'être humain. "On résiste à la dépression 

et au désespoir. Dieu seul sait combien de personnes vivent aujourd'hui dans une vie morose, alors, il faut résister", dit-il. Et de poursuivre : " La pauvreté est une injustice, elle vient de l'homme. Nous n'avons pas pris notre responsabilité et avons laissé une partie de nos frères et sœurs aux oubliettes. Il faut aller contre 'indifférence". 

 Il a aussi rappelé que le Centre Akamasoa a été construit par l’amour, la foi, la confiance et non pas l'argent. « J’ai dit à plusieurs reprises que je préférais avoir moins d’argent, mais plus de paix. A Madagascar, ils n’ont pas beaucoup d’argent, mais ils sont unis, ils s’entraident, ils prient. Nous nous sauverons ensemble, pas chacun de son côté ». 

Depuis la création de son association, le père Pedro et son équipe de bénévoles ont réussi à arracher à la rue plus de 18 000 enfants malagasy. Actuellement, le centre accueille plus de 2000 familles vulnérables issues de la décharge d'Andralanitra. Quant au Père Pedro, il souffle ses 75 bougies. 

 

Recueillis par Anatra R 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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